Confinement, couvre feu, reconfinement. Depuis plusieurs mois, les restaurants plongent dans une crise économique sans précédents. Aujourd'hui, ils mettent tout en œuvre pour pallier au maximum à la baisse de recettes.
Sucrée ou Salée, la crêpe est à l'honneur chez O11nze. Petite crêperie de la Garenne Colombes, elle est touchée de plein fouet par la crise qui touche durement les restaurateurs de France. Une solution ? Développer la vente à emporter. « C'est la seule chose que nous puissions faire à notre échelle » confie Sylvie, manager du restaurant. Ouverts 2 jours par semaine, le reste du temps les employés sont au chômage partiel. « Nous avions fait l'essai d'ouvrir une semaine complète mais ce n'était pas intéressant ». Le but est d’éviter un nouveau mois sans recette et risquer de mettre la clé sous la porte. Pour ça, le restaurant s'est fixé un objectif de 1000 euros par jour d'ouverture. « C'est ce qui nous permettra d'avoir un seuil à peu près correct » soutient Sylvie.
S'adapter pour survivre
Pour pouvoir assurer la bonne communication de cette initiative, le OIInze mise principalement sur les réseaux sociaux. « C'est vrai qu'avant nous les utilisions très peu mais depuis quelques semaines c'est vraiment ce qui nous permet de tenir les gens informés ». En effet, s'il veulent pouvoir réaliser le chiffre nécessaire, les clients doivent pouvoir suivre les actualités du restaurant. Depuis la fermeture et la mise en place de la vente à emporter, le chef a du réduire sa carte « bien sure nous avons réduit au maximum la carte mais nous proposons à présent des plats du jour afin de servir quelque chose de plus consistant en dehors des galettes. Comme par exemple du hachis parmentier de canard ou bien de l’émincé de blanc de poulet au curry avec du riz». Pour le moment, les habitants de la garenne répondent présents à l'appel.
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