Dimanche avait lieu, à Paris, une marche contre l'islamophobie. Une manifestation qui a rassemblée plus de 13 500 personnes sur fond de polémique autour du port du voile et après l'attentat de la mosquée de Bayonne.
« Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant » pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants au milieu de nombreux drapeaux français. Un rassemblement organisé grâce à l'appel de syndicats, d'associations et de personnalités publiques.
Mais un malaise était présent autour de cette marche visant à dénoncer les actes anti-musulmans. Le Rassemblement National estime qu'il s'agit d'une « alliance avec les islamistes ». De son côté Jean-Luc Mélenchon, membre de la France Insoumise, qui a participé à la manifestation, estime que Marine Le Pen, membre du RN, « tourne le dos à la France » et que celle-ci n'aime « qu'une partie des Français ». Cette manifestation très controversée s'est déroulée dans le calme mais a tout de même créé la polémique à la suite de quelques faux pas.
Le message initial était donc de dire stop à l'islamophobie et à la stigmatisation des musulmans comme l'exprime Nadia, 32 ans, musulmane pratiquante « Je suis ici aujourd'hui parce que je suis française et j'ai le droit de pratiquer ma religion comme je le veux dans le respect de chacun ». Un sentiment « d'oppression » qui résonne comme un message d'alerte dans une manifestation « où il est essentiel d'être présent pour ne pas endosser le rôle de victime » dit-elle.
Paris n'était pas la seule ville de France à contester puisqu'au même moment Marseille et Toulouse ont aussi défilé pour exprimer leur soutien à la communauté musulmane.
Pauline Sarrafy
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